Quand sa maman l’a prise dans ses bras pour la première fois, elle s’est débarrassée de l’unique plume de sa fille, et elle a dit : « pourvu qu’elle soit obéissante ! »

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Elle l’a souhaité tellement fort que son vœu s’est exaucé. La petite Noun est devenue une enfant à l’obéissance irréprochable. Mais pourra-t-elle obéir à tout sans réfléchir, sans jamais écouter son cœur ?

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Noun, la petite fille corbeau, est le récit d'une enfant qui prend son envol en apprenant à désobéir.

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Ce spectacle interroge les dérives de l’obéissance totale et aveugle et la nécessité de désobéir. Peut-on faire tout ce qui nous est demandé sous prétexte d’être obéissant·e ? Il questionne aussi la notion d’autorité et de soumission. L’enfant du récit se place tout en bas de la hiérarchie, tout individu quel que soit son âge ou son statut a autorité sur lui. Les personnages féminins qui sont les initiatrices de l’enfant jouent un rôle important dans l’autonomisation de cette enfant. L’une en fait une fillette élevée dans la la soumission aveugle alors que l’autre lui donne les outils nécessaires à son individuation.